Suite à notre réunion sur le thème du capital-investissement avec la société Xerys Gestion le 15 octobre dernier, nous vous présentons les dernières actualités communiquées concernant chaque société présente au sein des fonds Xerys et dans lesquelles nous avons des participations :

A propos de Xerys

Xerys Gestion est une société de gestion de portefeuille spécialisée dans le capital-investissement qui place le projet d’entreprise au coeur de sa philosophie d’investissement, afin d’accompagner les dirigeants des participations dans toutes les étapes de la croissance de leur entreprise, du capital-risque jusqu’à la maturité. Les fonds Xerys investissent entre 10 à 60 M€ dans des sociétés innovantes des secteurs de la santé, le développement durable et des technologies connectées.

Pour en savoir plus : xerys.com

logo biolog id

BIOLOG-ID aide les opérationnels de santé à mieux gérer leurs opérations en fournissant, en temps réel, les données dont ils ont besoin. Ainsi, elle transforme un produit de santé sensible (poche de sang, plasma, préparation de chimiothérapie) en véritable objet connecté qui communique en temps réel avec ses utilisateurs.

En plaçant sur le produit une puce électronique qui communique avec des équipements intelligents, la solution s’appuie sur une suite logicielle qui vient gérer les données, les organiser et les inscrire en informations directement exploitables par l’utilisateur. Les différentes applications développées par BIOLOG-ID en transfusion, oncologie et traitement du plasma couvrent aujourd’hui les fonctions essentielles du suivi du transport des produits, de gestion à distance de leurs stocks, de sécurisation de l’administration au lit du patient. Elles apportent les outils nécessaires pour mieux gérer les flux opérationnels, gagner en efficience, réduire les coûts opérationnels, améliorer les conditions de travail et garantir la sécurité des patients.

Les deux dernières années ont permis à BIOLOG-ID de se structurer plus encore pour conquérir de nouveaux marchés mondiaux et de se déployer ainsi sur trois zones opérationnelles : Etats-Unis, Asie-pacifique et Europe/Amérique du Sud.

Europe / Amérique du Sud
BIOLOG-ID dispose aujourd’hui d’une base solide en Europe de l’Ouest et du Sud auxquelles s’ajoutent de nombreuses opportunités de développement qui se présentent désormais en Europe de l’Est.
En France, l’activité est en très forte croissance sur la partie chimiothérapie avec la création de nombreux partenariats avec de grands comptes tels que l’Institut Godinot à Reims, le centre GUSTAVE ROUSSY (IGR) de Villejuif ou encore l’IUCT Oncopole de Toulouse.

Etats-Unis / Amérique du Nord
Le marché de la transfusion sanguine y est très hétérogène et très centralisé avec des organisations très différentes en ce qui concerne le financement public/privé. BIOLOG-ID a développé son réseau commercial avec des clients de renom tels que l’hôpital de Cincinatti ou avec des centres de transfusions sanguines tels que l’AABB (American Association Blood Bank), BCA Blood Centers.

Asie-Pacifique
La zone Asie-Pacifique devrait représenter 30 à 40 % des parts de marché de BIOLOG-ID dans l’avenir. L‘ensemble du marché y est très diversifié, les actions commerciales doivent donc être différenciées en créant un Business Unit autonome.
BIOLOG-ID est déjà présent en Inde auprès d’hôpitaux privés où un véritable tourisme médical se développe. BIOLOG-ID a également une présence très forte en Australie avec la Croix Rouge et en Nouvelle-Zélande. En parallèle, BIOLOG-ID travaille avec tout un réseau de distributeurs formés à la présentation de la solution et fortement implantés en Indonésie et aux Philippines.
L’accès au marché chinois quant à lui reste plus complexe car les acteurs locaux sont de plus en plus compétents. BIOLOG-ID travaille donc avec des spécialistes chinois pour définir une stratégie d’entrée à mettre en place dès 2020. Sur le plan concurrentiel, un concurrent japonais se profile. Cependant, BIOLOG-ID a pris beaucoup d’avance sur une solution qui est complexe à maîtriser et à mettre en place. De nombreux brevets ont en outre été déposés. Ce japonais a fait l’acquisition d’une technologie australienne mais celle-ci est moins pertinente. Le cabinet Lavoix, avocat et conseil en propriété intellectuelle, s’occupe du dossier.

Le paysage concurrentiel est étudié par le cabinet Roland Berger qui souligne qu’une fois la technologie installée dans les hôpitaux ou encore les centres de transfusions sanguines, cela ferme définitivement la porte aux concurrents. En effet, les centres qui implémentent dans leur système la technologie BIOLOG-ID réalisent un travail de réorganisation total de leur service. Par la suite, il est donc très difficile et coûteux de se doter de nouvelles solutions.
Dans cet environnement, par conséquent, c’est la vitesse de déploiement qui compte. C’est pour cela que des moyens importants ont été mis en place pour conquérir de nouvelles zones géographiques et de nouveaux marchés, notamment celui de l’oncologie. BIOLOG-ID se développe par exemple sur la traçabilité des thérapies géniques ou cellulaire, le suivi personnalisé des patients pour évaluer la productivité de leurs parcours de soins…

Xerys a décidé de continuer son histoire avec BIOLOG-ID. Pour Jacques Simonet, fondateur et Président de Xerys, ce serait une hérésie de vendre les positions détenues, depuis la création de BIOLOG-ID.
Xerys va même plus loin dans son accompagnement de BIOLOG-ID en créant un fonds luxembourgeois qui aura pour objectif de fédérer des investisseurs capables non plus seulement d’apporter des fonds mais aussi de créer de la valeur financière pour BIOLOG-ID avec des tickets d’entrée de 15 millions d’euros.
Un premier investisseur a intégré ce fonds en 2019. Cependant, avant de réaliser son investissement, il a voulu réaliser un audit de la technologie déployée par BIOLOG-ID autre que celui déjà réalisé par le cabinet Roland Berger. Il a ainsi fait appel à un auditeur Hong-kongais qui a conclu son rapport en qualifiant BIOLOG-ID de « Google de la santé ». Cet investisseur lui-même spécialisé dans la traçabilité des billets de banque a ainsi investi 15 millions d’euros sur BIOLOG-ID.
Il a présenté Jacques Simonet à d’autres investisseurs et celui-ci présentera BIOLOG-ID à la famille royale du QATAR et d’Arabie Saoudite.
BIOLOG-ID devrait être introduite en bourse, au NASDAQ en 2023. Xerys conserva ses détentions jusqu’à cette introduction.

Visuel Biolog-id

La société a obtenu le 19 octobre dernier, un prix VIP décerné par l’AABB pour sa contribution à l’évolution des techniques de transfusion sanguine aux USA. Cette récompense marque une véritable reconnaissance de la société sur le marché américain. BIOLOG-ID, en collaboration avec le centre de transfusion « Hoxworth », a présenté un poster scientifique sur les données recueillies lors d’une étude ouverte et longitudinale de 13 mois. L’étude portait sur l’utilisation d’un système de stockage RFID (Radio Fréquence Identification) intelligent permettant de détecter automatiquement les mouvements de chaque poche de plaquettes dans un agitateur.

Les chiffres clés :

  • ROI < 18 mois
  • 700 brevets – 150 pays
  • 20 millions de produits sanguins et thérapeutiques déjà tracés

Pour en savoir plus : biolog-id.com

Comment la biotech Biolog-ID compte devenir la prochaine licorne française dans la santé

La Tribune, 20/11/2019

Grâce à sa technologie RFID (traçage par radio-fréquence) brevetée dans 130 pays, Biolog-ID permet aux hôpitaux de mieux gérer la chaîne de la transfusion (poches de globules rouges, plaquettes, plasma et préparations de chimiothérapie), du donneur au receveur. Forte de son avance technologique, la startup lève 30 millions d’euros pour accélérer à l’international et devenir une licorne à l’horizon 2023.

Quinze ans après sa création en 2005, Biolog-ID est enfin prête pour conquérir le monde. La biotech normande annonce le succès d’une levée de fonds de 30 millions d’euros, menée par son investisseur historique, le fonds de capital-investissement Xerys, qui revendique avoir injecté « 50 millions d’euros au total » dans l’entreprise depuis sa création. L’opération valorise la société de 107 salariés à hauteur de 150 millions d’euros d’après le cabinet de conseil Roland-Berger. Mais son fondateur et président Jean-Claude Mongrenier compte sur cet argent pour propulser son entreprise dans le club des licornes -les startups valorisées au moins un milliard d’euros- d’ici à 2023.

Solution unique au monde de traçage des transfusions par radio-fréquence

Si Biolog-ID affiche haut et fort ses ambitions, c’est parce que la biotech s’est déjà imposée comme une référence mondiale dans son domaine. Après des années de R&D, sa solution protégée par plus de 100 brevets internationaux valables dans 130 pays se déploie désormais sur tous les continents grâce à des filiales en Espagne, Italie, Portugal, Etats-Unis, Inde et Australie, en attendant la Chine à la moyen-terme.

Sa technologie RFID de traçage par radiofréquence permet aux hôpitaux de gérer en temps réel la chaîne transfusionnelle depuis le donneur jusqu’au receveur. Ainsi, toutes les informations sur le produit et le patient sont stockées dans une petite puce collée sur la poche contenant les globules rouges, les plaquettes, le plasma ou encore les préparations de chimiothérapies. Les poches des produits sanguins deviennent ainsi des objets connectés qui sont lus automatiquement par des antennes distantes, y compris dans les frigos des hôpitaux, et ce sans avoir besoin de flasher manuellement un code-barres comme le proposent les solutions concurrentes.

Notre technologie permet de connaître en temps réel la localisation, le suivi de la température et des conditions de stockage, l’historique et les caractéristiques du produit. L’accès à ces données capitales permet d’éliminer, de façon exhaustive, les erreurs d’administration en s’assurant que le bon produit est administré au bon patient, et de vérifier la qualité du produit en garantissant ses conditions de transport et de stockage », précise l’entreprise.

D’après la startup, la solution permet ainsi aux centres de transfusion et aux hôpitaux de réaliser des économies en améliorant la gestion des produits, en réduisant fortement les pertes et en améliorant le parcours du produit jusqu’au patient. Biolog-ID commercialise ainsi à la fois du matériel mais aussi des logiciels (analyse des données), de la maintenance et de la formation.

Devenir une licorne en 2023

Si la société ne communique pas sur ses revenus actuels, Biolog-ID affirme pouvoir atteindre un chiffre d’affaires de 200 millions d’euros en 2023, ce qui ferait entrer la startup dans le club des licornes. Le marché mondial sur lequel évolue Biolog-ID serait estimé à 4 milliards de dollars, d’après Roland-Berger, et devrait progresser dans les années à venir grâce à la forte demande des pays émergents, ainsi que de l’augmentation et du vieillissement de la population.

Les 30 millions d’euros levés seront donc dépensés pour vendre les solutions de l’entreprise auprès de toujours plus d’établissements de santé, partout dans le monde, et donc recruter essentiellement des forces commerciales. La startup compte ainsi passer de 107 à 200 salariés en trois ans.

Retrouvez l’article en ligne.

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L’hydrogène, véritable vecteur énergétique, permet aujourd’hui le stockage d’énergie sur le long terme, produisant électricité et chaleur. Il est reconnu comme étant l’une des solutions clé pour décarboner nombre d’activités économiques et humaines encore dépendantes des énergies fossiles, dans les secteurs de la mobilité, de l’Energie, de l’industrie et du logement : écoquartiers, chantiers propres, transports verts, alimentation décarbonée de ports et de sites isolés… Il s’agit de la seule solution énergétique non polluante au monde. Aujourd’hui, l’hydrogène représente un marché de 10 milliards de dollars qui croît de 5% par an.
Issu des développements du Groupe Airbus pour assurer l’autonomie des sites isolés, PowiDian a démontré son savoir-faire dans les technologies de stockage des énergies intermittentes renouvelables ou des réseaux de mauvaise qualité.

PowiDian a inauguré en octobre 2019 sa première plateforme européenne à hydrogène à la Ville-aux-Dames en présence de nombreux acteurs de la région Centre Val de Loire, de l’Assemblée nationale, du Sénat ainsi que de clients prestigieux tels que EDF, ENGIE, EIFFAGE, ENEDIS, BOUYGUES, CEA, SCHNEIDER… Cette plateforme de 1800 m² est le fruit d’une technologie qui permet de convertir, par électrolyse, de l’énergie de source renouvelable en hydrogène et ainsi pallier l’intermittence. La plateforme est modulaire et reconfigurable à souhait. Elle est équipée de 70kwc de panneaux solaires et tous types d’équipements peuvent être installés : hydrogène (piles, électrolyseurs stockage H2 sous pression), convertisseurs électriques de puissance…

Cela permet d’accueillir une large gamme de projets allant de quelques KW au MW, offrant la possibilité de :

  • Tester de nouvelles technologies et de nouveaux fournisseurs,
  • Qualifier les équipements et fournisseurs sélectionnés,
  • Faire la mise au point et la validation des solutions,
  • Effectuer le contrôle qualité,
  • Réaliser la recette de réalisations en grandeur réelle avec les clients avant expédition sur site,
  • Remettre en condition opérationnelle des configurations antérieures et valider les mises à niveau et les nouvelles fonctionnalités.

Ce véritable showroom assure, en outre, l’alimentation électrique en totale autonomie des bureaux et des ateliers de la société.

D’autres projets sont également en cours.

PowiDian va fournir toute la chaîne de production et de stockage en hydrogène du siège du CEA.

Ministère des Armées : installation dans les Iles Glorieuses de la solution PowiDian. La technologie a séduit l’Etat car elle lui permet d’alimenter en énergie la station météo et d’observation de l’environnement très difficile d’accès. Contrairement au groupe électrogène qui été utilisé auparavant, la technologie de PowiDian ne nécessite aucun rechargement ni même d’intervention car le système s’entretient seul sans intervention mécanique. La seule obligation réside dans la nécessite de changer le filtre à air ce qui est une opération très simple à réaliser.

Iles Lofoten (Norvège) : alimentation de fermes piscicoles auparavant alimentées par câble sous-marin depuis le continent. Les premiers éléments livrés ont permis une avancée technologique importante grâce à l’emploi de piles de 10 Kw.

DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile) : équipement de bases radio et radars. Très haut niveau de sécurité. PowiDian est très fier d’avoir été sélectionné par la DGAC car le niveau de sélection était très élevé, la DGAC ne pouvant se satisfaire d’un système qui ne fonctionne pas à 100 % eu égard aux conséquences que cela pourrait entraîner sur l’espace aérien français.

Bouygues Construction : Bouygues est venu apporter des garanties financières supplémentaires à PowiDian et s’est appuyé sur ses garanties technologiques.

PowiDian est en forte phase d’accélération. Le chiffre d’affaire a décollé en 2019. Il devrait s’établir autour des 1,7M€. La société s’oriente vers la production de groupes électrogènes à hydrogène en vue de louer ces groupes. C’est un modèle différent de la vente de groupes électrogènes sur des sites isolés et un modèle économique différent auquel il faudra apporter des garanties de service, du SAV… Le modèle financier ne sera pas non plus le même. Par conséquent, PowiDian se dirige vers la structuration de deux Business Unit : la vente et la location.

Pour 2020, l’objectif est de développer les activités et accroître les effectifs sur la partie commerciale. Powidian est confiant sur son développement à venir avec la structuration de contrats cadres avec de grands acteurs tels que Lider (production d’engins de chantiers fonctionnant avec des batteries électriques. Le groupe a des problèmes avec le rechargement de ses batteries électriques qu’il aimerait assurer avec de l’hydrogène). On peut également citer la ville de Rotterdam qui a fait appel à PowiDian pour décarboner son port.

Powidian sera présenté par Jacques SIMONET à la famille royale du QATAR en janvier 2020.

Jean-Marie BOURGEAIS, Président de PowiDian déclare : « Nous avons démontré notre capacité à déployer des projets en France, près de l’Antarctique et dans l’Océan Indien. La technologie de PowiDian est la preuve que l’hydrogène est une véritable alternative opérationnelle aux solutions polluantes à énergies fossiles, et ce même en conditions extrêmes. Les Fonds Xerys soutiennent PowiDian et investissent largement pour son développement. »

Jérôme LE CONTE, Administrateur de la société PowiDian, représentant des Fonds Xerys souligne : « Xerys a choisi d’investir car nous sommes convaincus que PowiDian a un avenir prometteur doté de perspectives de développement rapides et solides. La société collabore déjà avec de nombreux clients de référence et a, par ailleurs, rencontré l’indispensable soutien des élus et des pouvoirs publics. »

Olivier OSSIPOFF, Président de Xerys Gestion ajoute « Je remercie et félicite vivement Jean-Marie Bourgeais et ses équipes pour leurs avancées majeures au service de la transition énergétique. Je tiens également à renouveler auprès de PowiDian le soutien des fonds Xerys qui, depuis 2015, l’accompagnent dans la réalisation de ses ambitions stratégiques. »

En octobre, la société a été mise à l’honneur avec un reportage réalisé pour le journal télévisé France 3 Centre.

Screenshot reportage Powidian

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D’autre part, PowiDian était également présent à l’atelier du SEA (Stratégie Energétique de Défense) avec son groupe électrogène à hydrogène (M30) en présence de la Ministre des Armées, Madame Florence Parly et du Préfet de Seine-et-Marne, Monsieur Thierry Coudert, au Centre de soutien logistique du service des essences des Armées de Varenne-sur-Seine.

Screenshot Twitter Powidian

À propos de PowiDian
Issu des développements du Groupe Airbus pour assurer l’autonomie des sites isolés, PowiDian a démontré son savoir-faire dans les technologies de stockage des énergies intermittentes renouvelables ou des réseaux de mauvaise qualité. PowiDian intègre dans son portefeuille de solutions, l’ensemble des technologies hydrogène : production d’hydrogène, électricité, chaleur, carburant pour la mobilité et stockage longue durée.

Pour en savoir plus : powidian.com

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Le monde de la recherche en cancérologie évolue très rapidement avec de nouvelles approches thérapeutiques principalement la thérapie génique, l’immunothérapie et les thérapies ciblées. ABD (Advanced BioDesign), fondée en 2010 par Ismail Ceylan et ses associés, a acquis une expertise unique dans le domaine du cancer. La société développe aujourd’hui une nouvelle thérapie ciblée pour le traitement de la maladie.

Ce programme, nommé SEFALDIN, a prouvé qu’il est possible de détruire spécifiquement des cellules cancéreuses en restaurant les mécanismes de mort cellulaire auxquels elles avaient échappé en devenant malignes. L’originalité du composé de synthèse développé par ABD (le DIMATE) réside dans son action sur les mécanismes de détoxification présents dans les cellules cancéreuses.

Le DIMATE est un anticancéreux qui engendre une destruction ciblée et exclusive des cellules cancéreuses, respectant les cellules saines et le système immunitaire. Cet anticancéreux est donc considéré comme un nouveau standard dans le marché des thérapies ciblées. Marché qui devrait, à terme, prendre une place très importante aux côtés du marché des chimiothérapies classiques.

Le DIMATE cible donc les cellules hautement proliférantes et permet aux patients en rechute ou réfractaires à la chimiothérapie de pouvoir être traités. Plus particulièrement, il bloque de façon irréversible les enzymes aldéhydes déshydrogénases qui permettent à la cellule cancéreuse d’éliminer les déchets toxiques liés à son hypermétabolisme. C’est un inhibiteur « suicide » induisant des réactions en cascade. Les dernières preuves expérimentales apportées par ABD indiquent que le DIMATE détruit également les cellules cancéreuses souches, responsables de la dissémination métastatique des cellules cancéreuses et donc des rechutes ou récidives.

Des effets synergiques avec les chimiothérapies classiques ont également été démontrés suggérant que la réponse thérapeutique à certains anticancéreux pourrait être considérablement améliorée avec le DIMATE. Les données in vitro et in vivo accumulées à ce jour montrent une grande efficacité anti-tumorale sur plus de 300 types de cancers, y compris sur les cellules souches cancéreuses, particulièrement résistantes aux traitements standards par chimiothérapie et souvent responsables des rechutes.

Un contrat de collaboration avec l’AP-HM (Assistance Publique – Hôpitaux de Marseille) a été signé en 2015 et a permis de tester le DIMATE sur plus d’une centaine d’échantillons de cellules cancéreuses. C’est ce travail, également réalisé en collaboration avec des chercheurs de l’INSERM de Luminy, qui a conduit à la validation des biomarqueurs d’efficacité et de sélection pour réaliser une meilleure stratification…

Les résultats en phase pré-clinique ont dépassé les espérances avec, en trois ou quatre semaines de traitement, une réduction des tumeurs sous-cutanées de 50 à 80 % et jusqu’à 100 % pour certains modèles d’ostéosarcomes (cancers des os).

Depuis un an environ, les recherches sont sorties de la phase pré-clinique et donnent la conviction que le DIMATE va permettre de traiter de nombreux cancers tout en répondant aux exigences nouvelles des autorités sanitaires. Le DIMATE sera employé pour traiter les tumeurs solides et les cancers virulents déjà métastasés en agissant directement sur les cellules cancéreuses sans s’attaquer ni aux cellules saines ni au système immunitaire.

Après une première collaboration réussie avec le Pr Régis Costello du CHU La Conception à Marseille, les premiers essais cliniques sur des patients vont débuter en 2020 au sein du service d’hématologie. L’objectif de la phase clinique n’est pas de s’assurer de l’efficacité du traitement mais de mesurer la tolérance des patients.

Le choix de la première maladie à traiter est essentiel et stratégique. Il s’agit de la Leucémie Aiguë Myéloïde (LAM) qui touche environ 35 000 personnes par an, âgées en moyenne de 68 ans. Après le 1er traitement, le taux de rechute atteint 50 % et ce sont les mêmes traitements qui sont administrés depuis 30 ans.

ABD a choisi la LAM pour démontrer l’efficacité du DIMATE pour plusieurs raisons :

  • Même si ce n’est pas l’objectif de la phase clinique, qui vise à tester la tolérance au procédé, cela permettra de mesurer rapidement l’efficacité du DIMATE. En effet, il sera beaucoup plus facile de mesurer l’impact du DIMATE sur le traitement de la LAM en observant les globules blancs ;
  • Le suivi des patients sera plus court que si les phases cliniques avaient été réalisées sur des patients ayant des tumeurs solides.

Par ailleurs, ABD fait, depuis cette année, partie d’un consortium européen mené par l’INSERM dont l’objectif est d’étudier le fonctionnement général de la LAM.

Le Président d’ABD, Ismaïl Ceylan, est très confiant sur le DIMATE. Pour lui, le mécanisme d’action est là et les fondements sont sûrs. Toutes les données récoltées sur les animaux peuvent être extrapolées sur l’Homme. Il envisage donc la phase clinique sereinement et prévoit de soumettre son dossier réglementaire à l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) courant 2020. La société a par ailleurs signé en 2019 un nouvel accord pour établir des preuves de concept dans la leucémie lymphoblastique chronique (LLC).

Dans des publications récentes et indépendantes analysant le potentiel thérapeutique des inhibiteurs d’aldéhydes déshydrogénases, le DIMATE a été identifié comme « le plus prometteur » dans le traitement des cancers. Il a été marqué par le cabinet de conseil en stratégie Boston Consulting Group (BCG) comme un potentiel blockbuster (chiffre d’affaires annuel supérieur à 1 milliard d’euros) avec une valorisation à terme supérieure à 3 milliards d’euros.

La perspective d’une alliance stratégique avec un Big Pharma dès l’obtention des premiers signaux positifs de l’efficacité du DIMATE chez le patient atteint de la LAM est plus que jamais d’actualité.

Xerys Gestion, investisseur depuis 2013, se réengage donc auprès de ABD pour 10 M€ sur les 10 prochaines années afin de sécuriser la poursuite du programme incluant la phase clinique.

Pour en savoir plus : a-biodesign.com

logo skytech

La société SKYTECH est spécialisée dans la fabrication de plastiques régénérés premium. Elle opère notamment sur l’installation, la mise en service et l’optimisation opérationnelle d’un séparateur de matières plastiques par procédé triboélectrique reposant sur un phénomène d’électrification par frottement des déchets plastiques qui sont ensuite triés grâce à un champ électrique intense.

Ce procédé offre une capacité inédite de traitement industriel de mélanges complexes pour produire des résines à haut niveau de pureté.

Un marché important s’ouvre pour le retraitement des déchets et donc des plastiques suite au refus croissant de nombreux pays d’Asie de continuer à enfouir ou incinérer les déchets occidentaux.

Deux brevets ont été déposés en 2019 et trois à cinq brevets par an devraient être déposés pour les années à venir. En effet, un projet important d’innovation et de R&D se développe. Il a pour objectif le perfectionnement de la technologie du séparateur pour les mélanges complexes des polymères.

Les lignes de production industrielle de SKYTECH ont donc vocation à se démultiplier aussi bien en France qu’à l’international, d’autant plus que l’entreprise a pour objectif de poursuivre le développement de son site sur la région mais aussi de déployer son activité plus proche géographiquement des fournisseurs et des principaux clients.

Par conséquent, le site actuel est devenu trop petit pour que SKYTECH puisse continuer à se développer.

A ce jour, APR2 est complètement sécurisé dans son modèle. La société sera bénéficiaire sur l’exercice 2019. De nombreux contrats cadres ont été signés avec des institutionnels tels que CAPGEMINI ou encore ORANGE. Le chiffre d’affaires devrait fortement évoluer pour atteindre 40M€ d’ici 2025.
De plus, APR2 a renouvelé totalement son staff et placé à chaque poste des experts.

logo connecthings

Après un premier closing de 10,6M$ en septembre 2015, Connecthings clôt sa série B auprès des fonds Xerys France et Luxembourg. A cette occasion, Connecthings change de nom et devient HEROW marque et plateforme dédiée aux applications mobiles et ayant comme finalité d’améliorer l’expérience utilisateur.
L’objectif ? S’imposer mondialement auprès des applications mobiles comme l’expert de confiance, spécialiste de l’optimisation de l’engagement client.

Aujourd’hui, 6 millions d’applications mobiles sont disponibles dans les stores. Dans les 90 jours suivant l’installation d’une application, 5 sur 10 sont supprimées par l’utilisateur. Par ailleurs, de nombreuses applications ne sont jamais ouvertes.

Connecthings, spécialiste de l’optimisation de l’engagement final du consommateur et expert dans le respect des normes RGPD (avant même que cette  réglementation ne s’impose), a développé une plateforme de marketing contextuel dénommée HERHOW afin d’aider les applications mobiles dans leur développement.

Cette plateforme a donc pour objectif de développer du lien entre l’application et son utilisateur. Toute la problématique réside dans la nécessité d’envoyer à
l’utilisateur une notification au bon moment. Pour se faire, HERHOW s’appuie sur la géolocalisation afin de solliciter le consommateur au bon moment.

Désormais installée aux Etats-Unis, la société continue d’accélérer son développement au-delà du continent américain avec l’ouverture d’un bureau à San Francisco fin 2019. Elle a par ailleurs signé un contrat avec Phénix en août 2019. L’entreprise parisienne, lancée en mars 2014, s’est spécialisée dans la collecte des invendus alimentaires des supermarchés.

En 2019, la société compte 100 clients. L’objectif est désormais de se développer sur le marché des applications de taille moyenne. Son plan stratégique de développement a été pensé et mis en place avec le Cabinet McKinsey.

Quels sont les premiers retours ?
Le taux de rétention est passé pour un de leur plus gros client de 10 % à 25 %, soit une augmentation de 15 points. Par ailleurs, le temps passé sur l’application a augmenté de 22 %.

Laeticia GAZEL, créatrice et Présidente de Connecthings, insiste sur le fait qu’il n’y a pas de risque technique susceptible de s’opposer au développement de sa solution. Le seul risque réside dans sa rapidité d’exécution.

Pour en savoir plus : herow.io

logo cryo pur

La technologie CRYO PUR est utilisée pour extraire le CO2 et le faire passer directement de la phase gazeuse à la phase liquide à basse température. Elle permet ainsi de transformer directement du biogaz issu de déchets organiques en Bio-GNL (biométhane liquide) et en CO2 liquide.

Le système CRYO PUR associe l’épuration cryogénique du biogaz et la liquéfaction du biométhane dans un même procédé à très haute efficacité énergétique. Il permet la séparation du CO2 avec un niveau de pureté permettant sa valorisation dans l’industrie. Il libère également l’azote et l’oxygène (gaz de l’air) lors de la liquéfaction du biométhane. Grâce à sa densité 600 fois plus importante qu’à l’état gazeux, le Bio-GNL ainsi produit est la solution logistique la plus efficiente pour le transport du gaz en dehors des réseaux.

Principalement utilisé comme carburant pour poids lourds, les bénéfices environnementaux du Bio-GNL en font une solution de référence durable :

  • Carburant neutre en émissions de gaz à effet de serre,
  • Aucune émission de particules fines
  • Réduction drastique des émissions de Nox (oxyde d’azote)
  • Réduction de la pollution sonore

Il remplace le diesel avec une réduction de 90% des émissions de gaz à effet de serre tout en garantissant une autonomie de 1 500 km pour les véhicules utilitaires lourds.

Une première installation a été déployée : une première unité industrielle de purification de biogaz et liquéfaction de méthane en Irlande du Nord à partir de déchets organiques d’exploitation agricole. Elle présente un vif intérêt économique pour son utilisateur qui aura un retour sur investissement en quatre ans.
L’installation pilotée à distance ne nécessite pas de personnes sur place pour assurer son fonctionnement. Les équipes de CRYO PUR se déplacent une fois tous les deux mois pour assurer sa maintenance.

Le client s’est aperçu que la production de biogaz pouvait être améliorée de l’ordre de 10% lui permettant ainsi d’atteindre 3,3 tonnes de production de Bio-GNL par jour. Par ailleurs, à sa demande, CRYO PUR a amélioré sa technologie pour valoriser le CO2 sous forme de glace carbonique. Cette matière première est très prisée sur les marchés et se revend 170 € la tonne, une forme de débouché supplémentaire pour les détenteurs des installations : secteur de l’agroalimentaire, industrie mécanique, chaînes logistiques du froid.

Deux autres contrats ont été signés en Norvège dont un avec une société très importante et en pleine croissance, la SNG, qui développe et gère des canaux de distribution de gaz. Le contrat est deux fois plus important que celui développé en Irlande. Sur ce programme, la production, réalisée à partir de déchets de poissons issus de fermes aquacoles, devrait atteindre 8 tonnes de Bio-GNL gazeux par jour, biogaz qui sera introduit dans le réseau de gaz existant et 10,7 tonnes de CO2 liquide par jour.

L’Europe du Nord offre pour CRYO PUR de nombreuses opportunités de développement notamment en raison de leur avance sur les problématiques environnementales. D’ailleurs, une grande partie du développement attendu se poursuivra en Norvège, en Finlande ou encore en Suède avec la société SNG qui souhaite d’ores et déjà constituer un partenariat avec CRYO PUR pour la distribution, via ses canaux, du biogaz en mer baltique car la technologie intéresse de plus en plus les industriels.

En effet, de nombreux projets sont en cours avec des exploitants de plateformes pétrolières, la technologie CRYO PUR pouvant être adaptée au traitement des gaz de torches pour les transformer en gaz naturel liquéfié. De plus, le biogaz produit par la technologie de CRYO PUR est peu porteur d’hydrocarbures contrairement aux autres gaz liquéfiés issus de la méthanisation. CRYO PUR apporte donc au marché pétrolier une avancée technologie importante dans la valorisation et la liquéfaction du gaz avec un modèle économique très attractif avec un ROI sur quatre ans.

Dans ce cadre, des négociations sont en cours avec un acteur canadien sur le traitement des gaz de torche. A ce jour, 300 millions de m3 de CO2 sont issus des gaz de torche. L’impact sur l’environnement est très fort et préoccupe les Etats. En permettant la récupération et la valorisation de ces gaz et en évitant le torchage, CRYO PUR s’inscrit dans le « ZERO ROUTINE FLARING BY 2030 » initié par la Banque Mondiale.

Trois marchés ont donc été identifiés par CRYO PUR :

  • L’Europe avec huit pays cibles et 17 torches,
  • Le Canada avec 296 torches visées,
  • L’Amérique du Sud avec quatre pays cibles et 184 sites même si pour pouvoir pénétrer le marché d’Amérique du Sud, il faut d’abord construire des références en Europe.

Les Echos, 25 octobre 2019

Les torchères des sites pétroliers remises en cause

16.000 torches de sites de forage et de raffineries rejettent sur la planète 300 millions de tonnes de CO 2 par an. Un gâchis auquel le Français CRYO PUR compte mettre fin et son procédé pour arrêter le torchage devrait équiper un premier puits en Seine-et-Marne.

Les torchères brûlant le gaz en excédent des puits de forage et des raffineries sont régulièrement dénoncées par les défenseurs de l’environnement. Mais pour l’heure, la planète en compte toujours 16.000, rejetant annuellement quelque 300 millions de tonnes de CO2. Et la France abrite une trentaine de torchères, les puits étant concentrés en Seine-et-Marne et dans le Sud. Le « torchage » vaut mieux que de laisser partir dans l’atmosphère le gaz que contient tout gisement pétrolier, font valoir les professionnels. Et c’est autorisé par la réglementation. Mais des solutions techniques émergent pour mettre fin au torchage en valorisant ce gaz en trop. CRYO PUR se fait ainsi fort de le capter et de le valoriser à un coût assez bas pour que l’opération soit rentable. La société négocie actuellement avec un pétrolier l’équipement d’un premier puits.

Premier contrat en vue

CRYO PUR était à l’origine une start-up ayant mis au point un équipement inédit de traitement du biogaz issu des boues d’épuration et des déchets agricoles, qu’elle transforme en gaz naturel liquide (GNL) ou en gaz de pétrole liquide (GPL). Son procédé avait été testé avec succès il y a quelques années à la station d’épuration de Valenton , en région parisienne, pour produire du biométhane liquide destiné aux poids lourds, et s’est concrétisé l’an dernier par une première unité industrielle.
Sous l’impulsion de son actionnaire, le fonds Xerys, CRYO PUR décline maintenant sa technologie en direction des pétroliers pour arrêter le torchage. « C’est un gaz simple à traiter car il est déjà composé à 97 % de méthane, souligne le fondateur de la start-up, Denis Clodic. Nous négocions actuellement un premier contrat pour équiper un puits en Seine-et-Marne. Le gaz capté permettra de produire plus de 7 tonnes de GNL par jour et 6 millions de tonnes de GPL. »

Opération rentable

La vente de cette énergie liquéfiée peut amortir le coût de l’installation en trois ou quatre ans, estime CRYO PUR. Mais les pétroliers n’ont pas forcément envie d’investir. La société négocie donc son premier contrat selon une formule alternative, mise au point pour démultiplier rapidement ses implantations.

« L’investissement dans l’installation sera fait par une société projet détenue par CRYO PUR, rémunérée pendant dix ans par le client pétrolier, explique Denis Clodic. La production appartiendra au pétrolier, qui la commercialisera. Au prix de marché du GNL et du GPL, c’est une opération rentable. »

À propos de CRYO PUR

CRYO PUR dispose d’une technologie innovante unique au monde qui permet de purifier le biogaz à un niveau de pureté élevé, de liquéfier le méthane obtenu qui peut alors être utilisé comme carburant. Cette technologie développée, en partenariat avec l’école des Mines ParisTech, après plus de 15 ans de R&D, permet notamment une meilleure épuration du biogaz par rapport aux technologies existantes. CRYO PUR est la propriété de son fondateur et des Fonds Xerys.

Récompenses

  • Trophée de l’Innovation à ExpoBiogaz en 2015
  • Ambassadrice de la French Tech lors de la COP 21
  • Lauréate du BIOGAZ d’argent à Biogaz Europe en 2016
  • Lauréate du Grand Prix Stratégies Logistiques de l’Innovation Durable en 2016

Pour en savoir plus : cryopur.com

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L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) a donné son accord à la société ALZPROTECT pour le démarrage des essais cliniques de phase 2a pour le traitement de la paralysie Supranucléaire Progressive (PSP). Son produit phare, AZP2006, a été reconnu par les agences de santé européenne (EMA) et américaine (FDA) comme traitement prometteur au travers de son statut orphelin pour le traitement PSP qui est une maladie proche de la maladie d’Alzheimer.
Le produit a été testé chez un modèle de rongeur de référence et a démontré la réversion des symptômes de la maladie d’Alzheimer ainsi qu’une efficacité neuroprotectrice : les souris, ayant perdu leurs capacités cognitives à un stade avancé, ont récupéré l’ensemble de leurs capacités d’apprentissage mémorielles.

L’AZP2006 a été testé sur des sujets sains lors de deux études cliniques de la phase 1 et a démontré une excellente tolérabilité sans effets indésirables. Les premiers tests sur les patients ont commencé en octobre 2019. Les premiers résultats seront attendus en 2020.

La phase 2a a pour objectif de tester la tolérance des patients au médicament mais aussi, même si ce n’est pas l’objectif premier de cette phase, d’avoir un retour rapide sur les marqueurs qui vont indiquer comment la maladie progresse.

Les objectifs de la phase 2a sont donc :

  • De vérifier la bonne tolérabilité du produit chez les patients PSP,
  • De mieux cerner la pharmacocinétique (répartition) du produit chez les patients sur 3 mois,
  • De mesurer l’impact de ce traitement sur des marqueurs de la maladie (plus de 20 marqueurs) à la fin du traitement.

Le traitement PSP est stratégique pour le développement futur de la solution qui permettra de traiter les maladies comme Alzheimer et plus largement les maladies neurodégénératives. En s’attaquant à une maladie neurodégénérative orpheline, cela permettra à ALZPROTECT d’avoir plus de financement, lié au statut d’orphelin, mais aussi de travailler directement avec l’Institut du Cerveau et de la Moelle à Paris.

Aujourd’hui, la maladie d’Alzheimer est liée à de nombreux éléments. On n’en connaît pas la cause, simplement les conséquences. Tous les traitements qui existent actuellement ne traitent donc que d’une seule cause. ALZPROTECT joue, elle, sur les trois chaînes de conséquences : protéine beta amyloïde, protéine taux et neuro inflammation. La progranuline joue sur ces trois agents pour réduire la toxicité de chacun d’eux tout en renforçant la résistance des neurones toujours en place.

Trois groupes de patients seront identifiés dans cette phase 2a : un premier groupe de quatre patients recevra un placebo, l’autre une dose de 60 mg, le dernier une dose de 80mg puis de 50mg.

Ces doses seront reçues sur une période de trois mois. A la suite de ce délai, une période de recovering de trois mois se mettra en place. Ce protocole sera suivi à Paris et à Lille. Les équipes vont alors regarder si les marqueurs de la maladie ont baissé. Pour se faire, elles prélèveront du liquide céphalo rachidien, qui permettra d’évaluer l’évolution des facteurs de croissance et réaliseront des tests cliniques.

ALZPROTECT a également obtenu une autorisation pour réaliser la phase 2 sur le sol américain. La réalisation d’essais cliniques aux Etats-Unis est primordiale pour ALZPROTECT afin d’intéresser l’industrie pharmaceutique qui doit pouvoir à terme le commercialiser partout dans le monde.

Pour Pierre Le Sourd, administrateur d’ALZPROTECT, au regard des contraintes scientifique et réglementaires majeures imposées par l’ANSM dans ce type d’étude, cet accord peut être considéré comme historique. Il est en effet déterminant dans la lutte menée par ALZPROTECT pour vaincre la maladie d’Alzheimer. Les évolutions positives légitimement attendues dans cette étude de phase 2a des marqueurs biologiques d’efficacité de l’AZP2006 seront déterminantes été  accueillies avec enthousiasme par la communauté scientifique.

Pour en savoir plus : alzprotect.com

Biolog-ID, le tracking des produits de santé
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BIOLOG-ID aide les opérationnels de santé à mieux gérer leurs opérations en fournissant, en temps réel, les données dont ils ont besoin. Ainsi, elle transforme un produit de santé sensible (poche de sang, plasma, préparation de chimiothérapie) en véritable objet connecté qui communique en temps réel avec ses utilisateurs.

En plaçant sur le produit une puce électronique qui communique avec des équipements intelligents, la solution s’appuie sur une suite logicielle qui vient gérer les données, les organiser et les inscrire en informations directement exploitables par l’utilisateur. Les différentes applications développées par BIOLOG-ID en transfusion, oncologie et traitement du plasma couvrent aujourd’hui les fonctions essentielles du suivi du transport des produits, de gestion à distance de leurs stocks, de sécurisation de l’administration au lit du patient. Elles apportent les outils nécessaires pour mieux gérer les flux opérationnels, gagner en efficience, réduire les coûts opérationnels, améliorer les conditions de travail et garantir la sécurité des patients.

Les deux dernières années ont permis à BIOLOG-ID de se structurer plus encore pour conquérir de nouveaux marchés mondiaux et de se déployer ainsi sur trois zones opérationnelles : Etats-Unis, Asie-pacifique et Europe/Amérique du Sud.

Europe / Amérique du Sud
BIOLOG-ID dispose aujourd’hui d’une base solide en Europe de l’Ouest et du Sud auxquelles s’ajoutent de nombreuses opportunités de développement qui se présentent désormais en Europe de l’Est.
En France, l’activité est en très forte croissance sur la partie chimiothérapie avec la création de nombreux partenariats avec de grands comptes tels que l’Institut Godinot à Reims, le centre GUSTAVE ROUSSY (IGR) de Villejuif ou encore l’IUCT Oncopole de Toulouse.

Etats-Unis / Amérique du Nord
Le marché de la transfusion sanguine y est très hétérogène et très centralisé avec des organisations très différentes en ce qui concerne le financement public/privé. BIOLOG-ID a développé son réseau commercial avec des clients de renom tels que l’hôpital de Cincinatti ou avec des centres de transfusions sanguines tels que l’AABB (American Association Blood Bank), BCA Blood Centers.

Asie-Pacifique
La zone Asie-Pacifique devrait représenter 30 à 40 % des parts de marché de BIOLOG-ID dans l’avenir. L‘ensemble du marché y est très diversifié, les actions commerciales doivent donc être différenciées en créant un Business Unit autonome.
BIOLOG-ID est déjà présent en Inde auprès d’hôpitaux privés où un véritable tourisme médical se développe. BIOLOG-ID a également une présence très forte en Australie avec la Croix Rouge et en Nouvelle-Zélande. En parallèle, BIOLOG-ID travaille avec tout un réseau de distributeurs formés à la présentation de la solution et fortement implantés en Indonésie et aux Philippines.
L’accès au marché chinois quant à lui reste plus complexe car les acteurs locaux sont de plus en plus compétents. BIOLOG-ID travaille donc avec des spécialistes chinois pour définir une stratégie d’entrée à mettre en place dès 2020. Sur le plan concurrentiel, un concurrent japonais se profile. Cependant, BIOLOG-ID a pris beaucoup d’avance sur une solution qui est complexe à maîtriser et à mettre en place. De nombreux brevets ont en outre été déposés. Ce japonais a fait l’acquisition d’une technologie australienne mais celle-ci est moins pertinente. Le cabinet Lavoix, avocat et conseil en propriété intellectuelle, s’occupe du dossier.

Le paysage concurrentiel est étudié par le cabinet Roland Berger qui souligne qu’une fois la technologie installée dans les hôpitaux ou encore les centres de transfusions sanguines, cela ferme définitivement la porte aux concurrents. En effet, les centres qui implémentent dans leur système la technologie BIOLOG-ID réalisent un travail de réorganisation total de leur service. Par la suite, il est donc très difficile et coûteux de se doter de nouvelles solutions.
Dans cet environnement, par conséquent, c’est la vitesse de déploiement qui compte. C’est pour cela que des moyens importants ont été mis en place pour conquérir de nouvelles zones géographiques et de nouveaux marchés, notamment celui de l’oncologie. BIOLOG-ID se développe par exemple sur la traçabilité des thérapies géniques ou cellulaire, le suivi personnalisé des patients pour évaluer la productivité de leurs parcours de soins…

Xerys a décidé de continuer son histoire avec BIOLOG-ID. Pour Jacques Simonet, fondateur et Président de Xerys, ce serait une hérésie de vendre les positions détenues, depuis la création de BIOLOG-ID.
Xerys va même plus loin dans son accompagnement de BIOLOG-ID en créant un fonds luxembourgeois qui aura pour objectif de fédérer des investisseurs capables non plus seulement d’apporter des fonds mais aussi de créer de la valeur financière pour BIOLOG-ID avec des tickets d’entrée de 15 millions d’euros.
Un premier investisseur a intégré ce fonds en 2019. Cependant, avant de réaliser son investissement, il a voulu réaliser un audit de la technologie déployée par BIOLOG-ID autre que celui déjà réalisé par le cabinet Roland Berger. Il a ainsi fait appel à un auditeur Hong-kongais qui a conclu son rapport en qualifiant BIOLOG-ID de « Google de la santé ». Cet investisseur lui-même spécialisé dans la traçabilité des billets de banque a ainsi investi 15 millions d’euros sur BIOLOG-ID.
Il a présenté Jacques Simonet à d’autres investisseurs et celui-ci présentera BIOLOG-ID à la famille royale du QATAR et d’Arabie Saoudite.
BIOLOG-ID devrait être introduite en bourse, au NASDAQ en 2023. Xerys conserva ses détentions jusqu’à cette introduction.

Visuel Biolog-id

La société a obtenu le 19 octobre dernier, un prix VIP décerné par l’AABB pour sa contribution à l’évolution des techniques de transfusion sanguine aux USA. Cette récompense marque une véritable reconnaissance de la société sur le marché américain. BIOLOG-ID, en collaboration avec le centre de transfusion « Hoxworth », a présenté un poster scientifique sur les données recueillies lors d’une étude ouverte et longitudinale de 13 mois. L’étude portait sur l’utilisation d’un système de stockage RFID (Radio Fréquence Identification) intelligent permettant de détecter automatiquement les mouvements de chaque poche de plaquettes dans un agitateur.

Les chiffres clés :

  • ROI < 18 mois
  • 700 brevets – 150 pays
  • 20 millions de produits sanguins et thérapeutiques déjà tracés

Pour en savoir plus : biolog-id.com

Comment la biotech Biolog-ID compte devenir la prochaine licorne française dans la santé

La Tribune, 20/11/2019

Grâce à sa technologie RFID (traçage par radio-fréquence) brevetée dans 130 pays, Biolog-ID permet aux hôpitaux de mieux gérer la chaîne de la transfusion (poches de globules rouges, plaquettes, plasma et préparations de chimiothérapie), du donneur au receveur. Forte de son avance technologique, la startup lève 30 millions d’euros pour accélérer à l’international et devenir une licorne à l’horizon 2023.

Quinze ans après sa création en 2005, Biolog-ID est enfin prête pour conquérir le monde. La biotech normande annonce le succès d’une levée de fonds de 30 millions d’euros, menée par son investisseur historique, le fonds de capital-investissement Xerys, qui revendique avoir injecté « 50 millions d’euros au total » dans l’entreprise depuis sa création. L’opération valorise la société de 107 salariés à hauteur de 150 millions d’euros d’après le cabinet de conseil Roland-Berger. Mais son fondateur et président Jean-Claude Mongrenier compte sur cet argent pour propulser son entreprise dans le club des licornes -les startups valorisées au moins un milliard d’euros- d’ici à 2023.

Solution unique au monde de traçage des transfusions par radio-fréquence

Si Biolog-ID affiche haut et fort ses ambitions, c’est parce que la biotech s’est déjà imposée comme une référence mondiale dans son domaine. Après des années de R&D, sa solution protégée par plus de 100 brevets internationaux valables dans 130 pays se déploie désormais sur tous les continents grâce à des filiales en Espagne, Italie, Portugal, Etats-Unis, Inde et Australie, en attendant la Chine à la moyen-terme.

Sa technologie RFID de traçage par radiofréquence permet aux hôpitaux de gérer en temps réel la chaîne transfusionnelle depuis le donneur jusqu’au receveur. Ainsi, toutes les informations sur le produit et le patient sont stockées dans une petite puce collée sur la poche contenant les globules rouges, les plaquettes, le plasma ou encore les préparations de chimiothérapies. Les poches des produits sanguins deviennent ainsi des objets connectés qui sont lus automatiquement par des antennes distantes, y compris dans les frigos des hôpitaux, et ce sans avoir besoin de flasher manuellement un code-barres comme le proposent les solutions concurrentes.

Notre technologie permet de connaître en temps réel la localisation, le suivi de la température et des conditions de stockage, l’historique et les caractéristiques du produit. L’accès à ces données capitales permet d’éliminer, de façon exhaustive, les erreurs d’administration en s’assurant que le bon produit est administré au bon patient, et de vérifier la qualité du produit en garantissant ses conditions de transport et de stockage », précise l’entreprise.

D’après la startup, la solution permet ainsi aux centres de transfusion et aux hôpitaux de réaliser des économies en améliorant la gestion des produits, en réduisant fortement les pertes et en améliorant le parcours du produit jusqu’au patient. Biolog-ID commercialise ainsi à la fois du matériel mais aussi des logiciels (analyse des données), de la maintenance et de la formation.

Devenir une licorne en 2023

Si la société ne communique pas sur ses revenus actuels, Biolog-ID affirme pouvoir atteindre un chiffre d’affaires de 200 millions d’euros en 2023, ce qui ferait entrer la startup dans le club des licornes. Le marché mondial sur lequel évolue Biolog-ID serait estimé à 4 milliards de dollars, d’après Roland-Berger, et devrait progresser dans les années à venir grâce à la forte demande des pays émergents, ainsi que de l’augmentation et du vieillissement de la population.

Les 30 millions d’euros levés seront donc dépensés pour vendre les solutions de l’entreprise auprès de toujours plus d’établissements de santé, partout dans le monde, et donc recruter essentiellement des forces commerciales. La startup compte ainsi passer de 107 à 200 salariés en trois ans.

Retrouvez l’article en ligne.

PowiDian, l'hydrogène, véritable vecteur énergétique
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L’hydrogène, véritable vecteur énergétique, permet aujourd’hui le stockage d’énergie sur le long terme, produisant électricité et chaleur. Il est reconnu comme étant l’une des solutions clé pour décarboner nombre d’activités économiques et humaines encore dépendantes des énergies fossiles, dans les secteurs de la mobilité, de l’Energie, de l’industrie et du logement : écoquartiers, chantiers propres, transports verts, alimentation décarbonée de ports et de sites isolés… Il s’agit de la seule solution énergétique non polluante au monde. Aujourd’hui, l’hydrogène représente un marché de 10 milliards de dollars qui croît de 5% par an.
Issu des développements du Groupe Airbus pour assurer l’autonomie des sites isolés, PowiDian a démontré son savoir-faire dans les technologies de stockage des énergies intermittentes renouvelables ou des réseaux de mauvaise qualité.

PowiDian a inauguré en octobre 2019 sa première plateforme européenne à hydrogène à la Ville-aux-Dames en présence de nombreux acteurs de la région Centre Val de Loire, de l’Assemblée nationale, du Sénat ainsi que de clients prestigieux tels que EDF, ENGIE, EIFFAGE, ENEDIS, BOUYGUES, CEA, SCHNEIDER… Cette plateforme de 1800 m² est le fruit d’une technologie qui permet de convertir, par électrolyse, de l’énergie de source renouvelable en hydrogène et ainsi pallier l’intermittence. La plateforme est modulaire et reconfigurable à souhait. Elle est équipée de 70kwc de panneaux solaires et tous types d’équipements peuvent être installés : hydrogène (piles, électrolyseurs stockage H2 sous pression), convertisseurs électriques de puissance…

Cela permet d’accueillir une large gamme de projets allant de quelques KW au MW, offrant la possibilité de :

  • Tester de nouvelles technologies et de nouveaux fournisseurs,
  • Qualifier les équipements et fournisseurs sélectionnés,
  • Faire la mise au point et la validation des solutions,
  • Effectuer le contrôle qualité,
  • Réaliser la recette de réalisations en grandeur réelle avec les clients avant expédition sur site,
  • Remettre en condition opérationnelle des configurations antérieures et valider les mises à niveau et les nouvelles fonctionnalités.

Ce véritable showroom assure, en outre, l’alimentation électrique en totale autonomie des bureaux et des ateliers de la société.

D’autres projets sont également en cours.

PowiDian va fournir toute la chaîne de production et de stockage en hydrogène du siège du CEA.

Ministère des Armées : installation dans les Iles Glorieuses de la solution PowiDian. La technologie a séduit l’Etat car elle lui permet d’alimenter en énergie la station météo et d’observation de l’environnement très difficile d’accès. Contrairement au groupe électrogène qui été utilisé auparavant, la technologie de PowiDian ne nécessite aucun rechargement ni même d’intervention car le système s’entretient seul sans intervention mécanique. La seule obligation réside dans la nécessite de changer le filtre à air ce qui est une opération très simple à réaliser.

Iles Lofoten (Norvège) : alimentation de fermes piscicoles auparavant alimentées par câble sous-marin depuis le continent. Les premiers éléments livrés ont permis une avancée technologique importante grâce à l’emploi de piles de 10 Kw.

DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile) : équipement de bases radio et radars. Très haut niveau de sécurité. PowiDian est très fier d’avoir été sélectionné par la DGAC car le niveau de sélection était très élevé, la DGAC ne pouvant se satisfaire d’un système qui ne fonctionne pas à 100 % eu égard aux conséquences que cela pourrait entraîner sur l’espace aérien français.

Bouygues Construction : Bouygues est venu apporter des garanties financières supplémentaires à PowiDian et s’est appuyé sur ses garanties technologiques.

PowiDian est en forte phase d’accélération. Le chiffre d’affaire a décollé en 2019. Il devrait s’établir autour des 1,7M€. La société s’oriente vers la production de groupes électrogènes à hydrogène en vue de louer ces groupes. C’est un modèle différent de la vente de groupes électrogènes sur des sites isolés et un modèle économique différent auquel il faudra apporter des garanties de service, du SAV… Le modèle financier ne sera pas non plus le même. Par conséquent, PowiDian se dirige vers la structuration de deux Business Unit : la vente et la location.

Pour 2020, l’objectif est de développer les activités et accroître les effectifs sur la partie commerciale. Powidian est confiant sur son développement à venir avec la structuration de contrats cadres avec de grands acteurs tels que Lider (production d’engins de chantiers fonctionnant avec des batteries électriques. Le groupe a des problèmes avec le rechargement de ses batteries électriques qu’il aimerait assurer avec de l’hydrogène). On peut également citer la ville de Rotterdam qui a fait appel à PowiDian pour décarboner son port.

Powidian sera présenté par Jacques SIMONET à la famille royale du QATAR en janvier 2020.

Jean-Marie BOURGEAIS, Président de PowiDian déclare : « Nous avons démontré notre capacité à déployer des projets en France, près de l’Antarctique et dans l’Océan Indien. La technologie de PowiDian est la preuve que l’hydrogène est une véritable alternative opérationnelle aux solutions polluantes à énergies fossiles, et ce même en conditions extrêmes. Les Fonds Xerys soutiennent PowiDian et investissent largement pour son développement. »

Jérôme LE CONTE, Administrateur de la société PowiDian, représentant des Fonds Xerys souligne : « Xerys a choisi d’investir car nous sommes convaincus que PowiDian a un avenir prometteur doté de perspectives de développement rapides et solides. La société collabore déjà avec de nombreux clients de référence et a, par ailleurs, rencontré l’indispensable soutien des élus et des pouvoirs publics. »

Olivier OSSIPOFF, Président de Xerys Gestion ajoute « Je remercie et félicite vivement Jean-Marie Bourgeais et ses équipes pour leurs avancées majeures au service de la transition énergétique. Je tiens également à renouveler auprès de PowiDian le soutien des fonds Xerys qui, depuis 2015, l’accompagnent dans la réalisation de ses ambitions stratégiques. »

En octobre, la société a été mise à l’honneur avec un reportage réalisé pour le journal télévisé France 3 Centre.

Screenshot reportage Powidian

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D’autre part, PowiDian était également présent à l’atelier du SEA (Stratégie Energétique de Défense) avec son groupe électrogène à hydrogène (M30) en présence de la Ministre des Armées, Madame Florence Parly et du Préfet de Seine-et-Marne, Monsieur Thierry Coudert, au Centre de soutien logistique du service des essences des Armées de Varenne-sur-Seine.

Screenshot Twitter Powidian

À propos de PowiDian
Issu des développements du Groupe Airbus pour assurer l’autonomie des sites isolés, PowiDian a démontré son savoir-faire dans les technologies de stockage des énergies intermittentes renouvelables ou des réseaux de mauvaise qualité. PowiDian intègre dans son portefeuille de solutions, l’ensemble des technologies hydrogène : production d’hydrogène, électricité, chaleur, carburant pour la mobilité et stockage longue durée.

Pour en savoir plus : powidian.com

Advanced BioDesign, une nouvelle thérapie pour traiter le cancer
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Le monde de la recherche en cancérologie évolue très rapidement avec de nouvelles approches thérapeutiques principalement la thérapie génique, l’immunothérapie et les thérapies ciblées. ABD (Advanced BioDesign), fondée en 2010 par Ismail Ceylan et ses associés, a acquis une expertise unique dans le domaine du cancer. La société développe aujourd’hui une nouvelle thérapie ciblée pour le traitement de la maladie.

Ce programme, nommé SEFALDIN, a prouvé qu’il est possible de détruire spécifiquement des cellules cancéreuses en restaurant les mécanismes de mort cellulaire auxquels elles avaient échappé en devenant malignes. L’originalité du composé de synthèse développé par ABD (le DIMATE) réside dans son action sur les mécanismes de détoxification présents dans les cellules cancéreuses.

Le DIMATE est un anticancéreux qui engendre une destruction ciblée et exclusive des cellules cancéreuses, respectant les cellules saines et le système immunitaire. Cet anticancéreux est donc considéré comme un nouveau standard dans le marché des thérapies ciblées. Marché qui devrait, à terme, prendre une place très importante aux côtés du marché des chimiothérapies classiques.

Le DIMATE cible donc les cellules hautement proliférantes et permet aux patients en rechute ou réfractaires à la chimiothérapie de pouvoir être traités. Plus particulièrement, il bloque de façon irréversible les enzymes aldéhydes déshydrogénases qui permettent à la cellule cancéreuse d’éliminer les déchets toxiques liés à son hypermétabolisme. C’est un inhibiteur « suicide » induisant des réactions en cascade. Les dernières preuves expérimentales apportées par ABD indiquent que le DIMATE détruit également les cellules cancéreuses souches, responsables de la dissémination métastatique des cellules cancéreuses et donc des rechutes ou récidives.

Des effets synergiques avec les chimiothérapies classiques ont également été démontrés suggérant que la réponse thérapeutique à certains anticancéreux pourrait être considérablement améliorée avec le DIMATE. Les données in vitro et in vivo accumulées à ce jour montrent une grande efficacité anti-tumorale sur plus de 300 types de cancers, y compris sur les cellules souches cancéreuses, particulièrement résistantes aux traitements standards par chimiothérapie et souvent responsables des rechutes.

Un contrat de collaboration avec l’AP-HM (Assistance Publique – Hôpitaux de Marseille) a été signé en 2015 et a permis de tester le DIMATE sur plus d’une centaine d’échantillons de cellules cancéreuses. C’est ce travail, également réalisé en collaboration avec des chercheurs de l’INSERM de Luminy, qui a conduit à la validation des biomarqueurs d’efficacité et de sélection pour réaliser une meilleure stratification…

Les résultats en phase pré-clinique ont dépassé les espérances avec, en trois ou quatre semaines de traitement, une réduction des tumeurs sous-cutanées de 50 à 80 % et jusqu’à 100 % pour certains modèles d’ostéosarcomes (cancers des os).

Depuis un an environ, les recherches sont sorties de la phase pré-clinique et donnent la conviction que le DIMATE va permettre de traiter de nombreux cancers tout en répondant aux exigences nouvelles des autorités sanitaires. Le DIMATE sera employé pour traiter les tumeurs solides et les cancers virulents déjà métastasés en agissant directement sur les cellules cancéreuses sans s’attaquer ni aux cellules saines ni au système immunitaire.

Après une première collaboration réussie avec le Pr Régis Costello du CHU La Conception à Marseille, les premiers essais cliniques sur des patients vont débuter en 2020 au sein du service d’hématologie. L’objectif de la phase clinique n’est pas de s’assurer de l’efficacité du traitement mais de mesurer la tolérance des patients.

Le choix de la première maladie à traiter est essentiel et stratégique. Il s’agit de la Leucémie Aiguë Myéloïde (LAM) qui touche environ 35 000 personnes par an, âgées en moyenne de 68 ans. Après le 1er traitement, le taux de rechute atteint 50 % et ce sont les mêmes traitements qui sont administrés depuis 30 ans.

ABD a choisi la LAM pour démontrer l’efficacité du DIMATE pour plusieurs raisons :

  • Même si ce n’est pas l’objectif de la phase clinique, qui vise à tester la tolérance au procédé, cela permettra de mesurer rapidement l’efficacité du DIMATE. En effet, il sera beaucoup plus facile de mesurer l’impact du DIMATE sur le traitement de la LAM en observant les globules blancs ;
  • Le suivi des patients sera plus court que si les phases cliniques avaient été réalisées sur des patients ayant des tumeurs solides.

Par ailleurs, ABD fait, depuis cette année, partie d’un consortium européen mené par l’INSERM dont l’objectif est d’étudier le fonctionnement général de la LAM.

Le Président d’ABD, Ismaïl Ceylan, est très confiant sur le DIMATE. Pour lui, le mécanisme d’action est là et les fondements sont sûrs. Toutes les données récoltées sur les animaux peuvent être extrapolées sur l’Homme. Il envisage donc la phase clinique sereinement et prévoit de soumettre son dossier réglementaire à l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) courant 2020. La société a par ailleurs signé en 2019 un nouvel accord pour établir des preuves de concept dans la leucémie lymphoblastique chronique (LLC).

Dans des publications récentes et indépendantes analysant le potentiel thérapeutique des inhibiteurs d’aldéhydes déshydrogénases, le DIMATE a été identifié comme « le plus prometteur » dans le traitement des cancers. Il a été marqué par le cabinet de conseil en stratégie Boston Consulting Group (BCG) comme un potentiel blockbuster (chiffre d’affaires annuel supérieur à 1 milliard d’euros) avec une valorisation à terme supérieure à 3 milliards d’euros.

La perspective d’une alliance stratégique avec un Big Pharma dès l’obtention des premiers signaux positifs de l’efficacité du DIMATE chez le patient atteint de la LAM est plus que jamais d’actualité.

Xerys Gestion, investisseur depuis 2013, se réengage donc auprès de ABD pour 10 M€ sur les 10 prochaines années afin de sécuriser la poursuite du programme incluant la phase clinique.

Pour en savoir plus : a-biodesign.com

Skytech, un procédé unique de recyclage des plastiques
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La société SKYTECH est spécialisée dans la fabrication de plastiques régénérés premium. Elle opère notamment sur l’installation, la mise en service et l’optimisation opérationnelle d’un séparateur de matières plastiques par procédé triboélectrique reposant sur un phénomène d’électrification par frottement des déchets plastiques qui sont ensuite triés grâce à un champ électrique intense.

Ce procédé offre une capacité inédite de traitement industriel de mélanges complexes pour produire des résines à haut niveau de pureté.

Un marché important s’ouvre pour le retraitement des déchets et donc des plastiques suite au refus croissant de nombreux pays d’Asie de continuer à enfouir ou incinérer les déchets occidentaux.

Deux brevets ont été déposés en 2019 et trois à cinq brevets par an devraient être déposés pour les années à venir. En effet, un projet important d’innovation et de R&D se développe. Il a pour objectif le perfectionnement de la technologie du séparateur pour les mélanges complexes des polymères.

Les lignes de production industrielle de SKYTECH ont donc vocation à se démultiplier aussi bien en France qu’à l’international, d’autant plus que l’entreprise a pour objectif de poursuivre le développement de son site sur la région mais aussi de déployer son activité plus proche géographiquement des fournisseurs et des principaux clients.

Par conséquent, le site actuel est devenu trop petit pour que SKYTECH puisse continuer à se développer.

A ce jour, APR2 est complètement sécurisé dans son modèle. La société sera bénéficiaire sur l’exercice 2019. De nombreux contrats cadres ont été signés avec des institutionnels tels que CAPGEMINI ou encore ORANGE. Le chiffre d’affaires devrait fortement évoluer pour atteindre 40M€ d’ici 2025.
De plus, APR2 a renouvelé totalement son staff et placé à chaque poste des experts.

Connecthings, l'amélioration de l'expérience mobile
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Après un premier closing de 10,6M$ en septembre 2015, Connecthings clôt sa série B auprès des fonds Xerys France et Luxembourg. A cette occasion, Connecthings change de nom et devient HEROW marque et plateforme dédiée aux applications mobiles et ayant comme finalité d’améliorer l’expérience utilisateur.
L’objectif ? S’imposer mondialement auprès des applications mobiles comme l’expert de confiance, spécialiste de l’optimisation de l’engagement client.

Aujourd’hui, 6 millions d’applications mobiles sont disponibles dans les stores. Dans les 90 jours suivant l’installation d’une application, 5 sur 10 sont supprimées par l’utilisateur. Par ailleurs, de nombreuses applications ne sont jamais ouvertes.

Connecthings, spécialiste de l’optimisation de l’engagement final du consommateur et expert dans le respect des normes RGPD (avant même que cette  réglementation ne s’impose), a développé une plateforme de marketing contextuel dénommée HERHOW afin d’aider les applications mobiles dans leur développement.

Cette plateforme a donc pour objectif de développer du lien entre l’application et son utilisateur. Toute la problématique réside dans la nécessité d’envoyer à
l’utilisateur une notification au bon moment. Pour se faire, HERHOW s’appuie sur la géolocalisation afin de solliciter le consommateur au bon moment.

Désormais installée aux Etats-Unis, la société continue d’accélérer son développement au-delà du continent américain avec l’ouverture d’un bureau à San Francisco fin 2019. Elle a par ailleurs signé un contrat avec Phénix en août 2019. L’entreprise parisienne, lancée en mars 2014, s’est spécialisée dans la collecte des invendus alimentaires des supermarchés.

En 2019, la société compte 100 clients. L’objectif est désormais de se développer sur le marché des applications de taille moyenne. Son plan stratégique de développement a été pensé et mis en place avec le Cabinet McKinsey.

Quels sont les premiers retours ?
Le taux de rétention est passé pour un de leur plus gros client de 10 % à 25 %, soit une augmentation de 15 points. Par ailleurs, le temps passé sur l’application a augmenté de 22 %.

Laeticia GAZEL, créatrice et Présidente de Connecthings, insiste sur le fait qu’il n’y a pas de risque technique susceptible de s’opposer au développement de sa solution. Le seul risque réside dans sa rapidité d’exécution.

Pour en savoir plus : herow.io

Cryo Pur, transformer le biogaz en carburant
logo cryo pur

La technologie CRYO PUR est utilisée pour extraire le CO2 et le faire passer directement de la phase gazeuse à la phase liquide à basse température. Elle permet ainsi de transformer directement du biogaz issu de déchets organiques en Bio-GNL (biométhane liquide) et en CO2 liquide.

Le système CRYO PUR associe l’épuration cryogénique du biogaz et la liquéfaction du biométhane dans un même procédé à très haute efficacité énergétique. Il permet la séparation du CO2 avec un niveau de pureté permettant sa valorisation dans l’industrie. Il libère également l’azote et l’oxygène (gaz de l’air) lors de la liquéfaction du biométhane. Grâce à sa densité 600 fois plus importante qu’à l’état gazeux, le Bio-GNL ainsi produit est la solution logistique la plus efficiente pour le transport du gaz en dehors des réseaux.

Principalement utilisé comme carburant pour poids lourds, les bénéfices environnementaux du Bio-GNL en font une solution de référence durable :

  • Carburant neutre en émissions de gaz à effet de serre,
  • Aucune émission de particules fines
  • Réduction drastique des émissions de Nox (oxyde d’azote)
  • Réduction de la pollution sonore

Il remplace le diesel avec une réduction de 90% des émissions de gaz à effet de serre tout en garantissant une autonomie de 1 500 km pour les véhicules utilitaires lourds.

Une première installation a été déployée : une première unité industrielle de purification de biogaz et liquéfaction de méthane en Irlande du Nord à partir de déchets organiques d’exploitation agricole. Elle présente un vif intérêt économique pour son utilisateur qui aura un retour sur investissement en quatre ans.
L’installation pilotée à distance ne nécessite pas de personnes sur place pour assurer son fonctionnement. Les équipes de CRYO PUR se déplacent une fois tous les deux mois pour assurer sa maintenance.

Le client s’est aperçu que la production de biogaz pouvait être améliorée de l’ordre de 10% lui permettant ainsi d’atteindre 3,3 tonnes de production de Bio-GNL par jour. Par ailleurs, à sa demande, CRYO PUR a amélioré sa technologie pour valoriser le CO2 sous forme de glace carbonique. Cette matière première est très prisée sur les marchés et se revend 170 € la tonne, une forme de débouché supplémentaire pour les détenteurs des installations : secteur de l’agroalimentaire, industrie mécanique, chaînes logistiques du froid.

Deux autres contrats ont été signés en Norvège dont un avec une société très importante et en pleine croissance, la SNG, qui développe et gère des canaux de distribution de gaz. Le contrat est deux fois plus important que celui développé en Irlande. Sur ce programme, la production, réalisée à partir de déchets de poissons issus de fermes aquacoles, devrait atteindre 8 tonnes de Bio-GNL gazeux par jour, biogaz qui sera introduit dans le réseau de gaz existant et 10,7 tonnes de CO2 liquide par jour.

L’Europe du Nord offre pour CRYO PUR de nombreuses opportunités de développement notamment en raison de leur avance sur les problématiques environnementales. D’ailleurs, une grande partie du développement attendu se poursuivra en Norvège, en Finlande ou encore en Suède avec la société SNG qui souhaite d’ores et déjà constituer un partenariat avec CRYO PUR pour la distribution, via ses canaux, du biogaz en mer baltique car la technologie intéresse de plus en plus les industriels.

En effet, de nombreux projets sont en cours avec des exploitants de plateformes pétrolières, la technologie CRYO PUR pouvant être adaptée au traitement des gaz de torches pour les transformer en gaz naturel liquéfié. De plus, le biogaz produit par la technologie de CRYO PUR est peu porteur d’hydrocarbures contrairement aux autres gaz liquéfiés issus de la méthanisation. CRYO PUR apporte donc au marché pétrolier une avancée technologie importante dans la valorisation et la liquéfaction du gaz avec un modèle économique très attractif avec un ROI sur quatre ans.

Dans ce cadre, des négociations sont en cours avec un acteur canadien sur le traitement des gaz de torche. A ce jour, 300 millions de m3 de CO2 sont issus des gaz de torche. L’impact sur l’environnement est très fort et préoccupe les Etats. En permettant la récupération et la valorisation de ces gaz et en évitant le torchage, CRYO PUR s’inscrit dans le « ZERO ROUTINE FLARING BY 2030 » initié par la Banque Mondiale.

Trois marchés ont donc été identifiés par CRYO PUR :

  • L’Europe avec huit pays cibles et 17 torches,
  • Le Canada avec 296 torches visées,
  • L’Amérique du Sud avec quatre pays cibles et 184 sites même si pour pouvoir pénétrer le marché d’Amérique du Sud, il faut d’abord construire des références en Europe.

Les Echos, 25 octobre 2019

Les torchères des sites pétroliers remises en cause

16.000 torches de sites de forage et de raffineries rejettent sur la planète 300 millions de tonnes de CO 2 par an. Un gâchis auquel le Français CRYO PUR compte mettre fin et son procédé pour arrêter le torchage devrait équiper un premier puits en Seine-et-Marne.

Les torchères brûlant le gaz en excédent des puits de forage et des raffineries sont régulièrement dénoncées par les défenseurs de l’environnement. Mais pour l’heure, la planète en compte toujours 16.000, rejetant annuellement quelque 300 millions de tonnes de CO2. Et la France abrite une trentaine de torchères, les puits étant concentrés en Seine-et-Marne et dans le Sud. Le « torchage » vaut mieux que de laisser partir dans l’atmosphère le gaz que contient tout gisement pétrolier, font valoir les professionnels. Et c’est autorisé par la réglementation. Mais des solutions techniques émergent pour mettre fin au torchage en valorisant ce gaz en trop. CRYO PUR se fait ainsi fort de le capter et de le valoriser à un coût assez bas pour que l’opération soit rentable. La société négocie actuellement avec un pétrolier l’équipement d’un premier puits.

Premier contrat en vue

CRYO PUR était à l’origine une start-up ayant mis au point un équipement inédit de traitement du biogaz issu des boues d’épuration et des déchets agricoles, qu’elle transforme en gaz naturel liquide (GNL) ou en gaz de pétrole liquide (GPL). Son procédé avait été testé avec succès il y a quelques années à la station d’épuration de Valenton , en région parisienne, pour produire du biométhane liquide destiné aux poids lourds, et s’est concrétisé l’an dernier par une première unité industrielle.
Sous l’impulsion de son actionnaire, le fonds Xerys, CRYO PUR décline maintenant sa technologie en direction des pétroliers pour arrêter le torchage. « C’est un gaz simple à traiter car il est déjà composé à 97 % de méthane, souligne le fondateur de la start-up, Denis Clodic. Nous négocions actuellement un premier contrat pour équiper un puits en Seine-et-Marne. Le gaz capté permettra de produire plus de 7 tonnes de GNL par jour et 6 millions de tonnes de GPL. »

Opération rentable

La vente de cette énergie liquéfiée peut amortir le coût de l’installation en trois ou quatre ans, estime CRYO PUR. Mais les pétroliers n’ont pas forcément envie d’investir. La société négocie donc son premier contrat selon une formule alternative, mise au point pour démultiplier rapidement ses implantations.

« L’investissement dans l’installation sera fait par une société projet détenue par CRYO PUR, rémunérée pendant dix ans par le client pétrolier, explique Denis Clodic. La production appartiendra au pétrolier, qui la commercialisera. Au prix de marché du GNL et du GPL, c’est une opération rentable. »

À propos de CRYO PUR

CRYO PUR dispose d’une technologie innovante unique au monde qui permet de purifier le biogaz à un niveau de pureté élevé, de liquéfier le méthane obtenu qui peut alors être utilisé comme carburant. Cette technologie développée, en partenariat avec l’école des Mines ParisTech, après plus de 15 ans de R&D, permet notamment une meilleure épuration du biogaz par rapport aux technologies existantes. CRYO PUR est la propriété de son fondateur et des Fonds Xerys.

Récompenses

  • Trophée de l’Innovation à ExpoBiogaz en 2015
  • Ambassadrice de la French Tech lors de la COP 21
  • Lauréate du BIOGAZ d’argent à Biogaz Europe en 2016
  • Lauréate du Grand Prix Stratégies Logistiques de l’Innovation Durable en 2016

Pour en savoir plus : cryopur.com

ALZProtect, un traitement prometteur pour la PSP
logo alz protect

L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) a donné son accord à la société ALZPROTECT pour le démarrage des essais cliniques de phase 2a pour le traitement de la paralysie Supranucléaire Progressive (PSP). Son produit phare, AZP2006, a été reconnu par les agences de santé européenne (EMA) et américaine (FDA) comme traitement prometteur au travers de son statut orphelin pour le traitement PSP qui est une maladie proche de la maladie d’Alzheimer.
Le produit a été testé chez un modèle de rongeur de référence et a démontré la réversion des symptômes de la maladie d’Alzheimer ainsi qu’une efficacité neuroprotectrice : les souris, ayant perdu leurs capacités cognitives à un stade avancé, ont récupéré l’ensemble de leurs capacités d’apprentissage mémorielles.

L’AZP2006 a été testé sur des sujets sains lors de deux études cliniques de la phase 1 et a démontré une excellente tolérabilité sans effets indésirables. Les premiers tests sur les patients ont commencé en octobre 2019. Les premiers résultats seront attendus en 2020.

La phase 2a a pour objectif de tester la tolérance des patients au médicament mais aussi, même si ce n’est pas l’objectif premier de cette phase, d’avoir un retour rapide sur les marqueurs qui vont indiquer comment la maladie progresse.

Les objectifs de la phase 2a sont donc :

  • De vérifier la bonne tolérabilité du produit chez les patients PSP,
  • De mieux cerner la pharmacocinétique (répartition) du produit chez les patients sur 3 mois,
  • De mesurer l’impact de ce traitement sur des marqueurs de la maladie (plus de 20 marqueurs) à la fin du traitement.

Le traitement PSP est stratégique pour le développement futur de la solution qui permettra de traiter les maladies comme Alzheimer et plus largement les maladies neurodégénératives. En s’attaquant à une maladie neurodégénérative orpheline, cela permettra à ALZPROTECT d’avoir plus de financement, lié au statut d’orphelin, mais aussi de travailler directement avec l’Institut du Cerveau et de la Moelle à Paris.

Aujourd’hui, la maladie d’Alzheimer est liée à de nombreux éléments. On n’en connaît pas la cause, simplement les conséquences. Tous les traitements qui existent actuellement ne traitent donc que d’une seule cause. ALZPROTECT joue, elle, sur les trois chaînes de conséquences : protéine beta amyloïde, protéine taux et neuro inflammation. La progranuline joue sur ces trois agents pour réduire la toxicité de chacun d’eux tout en renforçant la résistance des neurones toujours en place.

Trois groupes de patients seront identifiés dans cette phase 2a : un premier groupe de quatre patients recevra un placebo, l’autre une dose de 60 mg, le dernier une dose de 80mg puis de 50mg.

Ces doses seront reçues sur une période de trois mois. A la suite de ce délai, une période de recovering de trois mois se mettra en place. Ce protocole sera suivi à Paris et à Lille. Les équipes vont alors regarder si les marqueurs de la maladie ont baissé. Pour se faire, elles prélèveront du liquide céphalo rachidien, qui permettra d’évaluer l’évolution des facteurs de croissance et réaliseront des tests cliniques.

ALZPROTECT a également obtenu une autorisation pour réaliser la phase 2 sur le sol américain. La réalisation d’essais cliniques aux Etats-Unis est primordiale pour ALZPROTECT afin d’intéresser l’industrie pharmaceutique qui doit pouvoir à terme le commercialiser partout dans le monde.

Pour Pierre Le Sourd, administrateur d’ALZPROTECT, au regard des contraintes scientifique et réglementaires majeures imposées par l’ANSM dans ce type d’étude, cet accord peut être considéré comme historique. Il est en effet déterminant dans la lutte menée par ALZPROTECT pour vaincre la maladie d’Alzheimer. Les évolutions positives légitimement attendues dans cette étude de phase 2a des marqueurs biologiques d’efficacité de l’AZP2006 seront déterminantes été  accueillies avec enthousiasme par la communauté scientifique.

Pour en savoir plus : alzprotect.com